Auditoire attentif, lecteur vénéré, ANPEisteophile de tout poil, public chéri, mon Namur, bonjour !
Ce n'est pas sans une certaine émotion, doublée d'un sens aigü des responsabilités (pour en être de très loin le membre le plus vaillamment actif et d'une qualité qui surnage copieusement au-dessus de la masse insipide qu'est la production des autres z'intervenants au sein de cette bouleversante chronique), que m'auto-échoit la plaisante et vivifiante tâche de redonner (tellement mieux que : rendre) vie à cette page moribonde depuis la vaine tentative de Flamel (3 mois, déjà), et encore, rendons hommage à son effort qui n'aura eu pas plus de retentissement qu'un pet étouffé de nonne au coeur d'un concert symphonique, pâle bandaison semi-molle au milieu d'un océan de saillies aussi éloquentes et admirables que ProtzChniakiennes.
Ze ANPEiste chronicle iz back donc, pour notre plus grande délectation.
Mais de vaillante chronique n'est point question, si brûlant sujet n'en est la raison, Rabelaiserais-je sans honte pour vous rappeler l'essentielle règle du jeu de ce défouloir à pensarde que sont les suce-nommées chroniques.
Donc, pour alimenter cette chronique, il faut un sujet.
C'est dommage, car en fait de sujet, j'aurais plutôt voulu traiter du monarque.
Et plus précisément de la reine.
Voici donc le choix fait, en ce jour étonnant qu'est la St Tanguy, le sujet se doigt d'être Royal.
Ainsi donc, et nonobstant tout désir de la part de l'auteur de tirer sur l'ambulance qui transporte le pianiste moribond (pour les lecteurs, faut voir, m'étonnerais pas qu'il y ait 2 ou 3 pervers dans le lot (et un Grégory dans la vologne, qui n'est pas affluent du lot, on frôle le hors sujet), non ?), donc disais-je, n'y voyez pas là l'intentionnelle volonté d'aggraver une situation qui n'a largement pas besoin de mon concours pour l'être (aggravée, imbécile !), simplement, ce sujet est tout bonnement incontournable.
Et c'est pour ça que je vais rentrer dedans.
Alors voilà, roulement de t'en bourre, the sujet of the day, his name is : Royal
Ségolène Royal.
Voilà, c'est fini, normalement il n'en faut pas plus à un individu normalement constitué pour être pris d'un irrésistible fou-rire.
Nan, je déconne, on va creuser.
Mais pas trop.
Aujourd'hui, c'est mon jour de bonté (ben oui, c'est St Tanguy), enfin, un de mes jours de bonté, il y en a plein oui, je sais, ça me perdra.
Jour de bonté donc, alors je vais faire preuve tout à la fois d'une inattendue mansuétude à l'égard du sujet, doublée (la mansuétude, pour ceux qui suivent pas, 3 mois de léthargie, ça aide pas !) d'une ouverture vers les traditions d'une Asie si méconnue et pourtant décriée. Je ne parle pas du fort a propos défunt Jorg, j'évoque le portrait chinois.
Foin donc d'acharnement sur la sujette, place plutôt à une douce évocation parallèle concernant des expressions, dont les définitions qui vous seront ci-après livrées recellent moultes troublantes coïncidences qui ne devraient pas manquer de susciter chez ceux d'entre mes lecteurs dotés d'un soupçon d'esprit et de zygomatiques en état de marche, quelques spasmes rigolatoires.
Puisons dans l'intarissable source de savoir qu'est Wiki.
Départ en douceur :
Pizza Royale : une pizza royale est garnie de tomates (en rondelles), de jambon (en morceaux), de champignons (de paris, ça se précise...) et de fromage (je vous dis pas d'où, trop facile !). Elle peut en outre être décorée de quelques olives.
Puis :
Bugatti Royale : (type 41), construite à 6 exemplaires en 1926. Elle fut l'aboutissement des rêves de luxe d'Ettore. Elle est équipée d'un moteur à 8 cylindres en ligne, d'une cylindrée totale de 12763cm3.
L'alésage est de 125mm (bravo tonton François !). Sa boîte est à 3 rapports.
Son bouchon de radiateur arbore un éléphant cabré. !!
Casino Royale : Roman d'espionnage de ian Fleming publié en 1953.
Puis, film de divertissement de Martin Campbell, 2006, sorti le 22 novembre (prémonitoire ?). Daniel Craig, dans le rôle de James Bond, y éclate une Aston Martin Aubry DBS lors d'une course poursuite.
Enfin :
Gelée Royale : "La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique des abeilles ouvrières. C’est une substance blanchâtre aux reflets nacrés, à consistance gélatineuse, de saveur chaude, acide et très sucrée, qui constitue la nourriture exclusive :
- de toutes les larves de la colonie, sans exception,
- des larves choisies pour devenir reines,
- de la reine de la colonie pendant toute la durée de son existence à partir du jour où elle quitte la cellule royale."
Ainsi, la reine, en poste ou en devenir, se doit de bouffer de la Royale, tout s'essplik !
Textuel, j'ai rien inventé. Mais ce n'est pas tout :
"La gelée royale contient une proportion considérable de protéines, d'acides aminés, de lipides, de vitamines et de sucres, et est également reconnue pour avoir diverses vertus nutritionnelles et pharmacologiques sur les humains.
En réalité, peu d'études scientifiques ont mis en évidence les bienfaits de la gelée royale sur la santé humaine. Quoi qu'il en soit, quelques expérimentations in vivo et in vitro [1] [2] ont permis de constater:
- une activité vasodilatatrice et hypotensive.
- une activité anticholestérolémique.
- un effet anticancérigène."
En d'autres termes, elle est gonflante, elle dégraisse mais on n'en meurt pas.
Mais il y a mieux :
"Concernant d'éventuelles implications négatives sur la santé humaine, un seul cas d'inflammation intestinale associée à des diarrhées fut reporté au Japon en 1997. Ce cas est lié à une consommation excessive de gelée royale".
C'est pas moi qui l'ai dit, mais la preuve est là : à trop forte dose, elle fait chier !
Voilà, bouillant lecteur à tête d'hilare, cete reprise se devant d'être modérée, je pense qu'il est juste d'arrêter là la demonstration.
En espérant avoir agité votre verve jubilatoire, et en souhaitant que quelques uns d'entres vous m'emboîtent le pas (et seulement le pas), je vous dis, chers lecteurs, à bientôt.
Pour de nouvelles zaventures
ProtzChniak